«ratatiner» les testicules. Selon une nouvelle étude scientifique sur des macaques rhésus.

Les membres de l'étude eux-mêmes précisent que des recherches supplémentaires doivent être menées pour confirmer si un tel phénomène est observé chez l'homme.

Leur taille pourrait être fortement réduite, selon une nouvelle étude scientifique sur des macaques rhésus.

«ratatiner» les testicules
Repéré par Robin Tutenges — 29 janvier 2022 à 12h36

Leur taille pourrait être fortement réduite, selon une nouvelle étude scientifique sur des macaques rhésus,
Les membres de l'étude précisent que des recherches supplémentaires doivent être menées pour confirmer le phénomène. |  GRAS GRÜN via Unsplash
Les membres de l'étude précisent que des recherches supplémentaires doivent être menées pour confirmer le phénomène. | GRAS GRÜN via Unsplash
Partager

Temps de lecture: 2 min — Repéré sur Futurism

Ingurgiter des produits à base de cannabis et contenant du THC ne serait pas sans danger. Si le cannabis comestible, légal notamment au Canada et facilement dénichable en France, est parfois présenté comme un moyen de préserver de la fumée les poumons des consommateurs, il n'épargnerait en revanche pas leurs testicules. Au contraire, ce produit pourrait littéralement les «ratatiner», avance Futurism.

Le média scientifique rapporte les résultats d'une étude publiée le 25 janvier dans Fertility & Sterility et réalisée par des chercheurs de l'Université de la santé et des sciences de l'Oregon (OHSU), aux États-Unis. Pour mener à bien ses travaux, l'équipe a donné quotidiennement pendant sept mois des produits contenant du THC à un groupe de macaques rhésus, tous en âge de procréer. La dose de THC contenue dans leurs aliments s'appuyait alors sur les recommandations de dosage du cannabis médical pour les êtres humains, et était augmentée tous les 70 jours. Pendant toute la période de l'expérience, le système reproducteur ainsi que le sperme des primates mâles étaient surveillés de près.

À lire aussi
Des élèves de primaire américains ont mangé des bonbons au cannabis échangés à la récré
Résultat, les scientifiques ont observé une diminution de la taille des testicules des primates pouvant atteindre les 50%. Ce rétrécissement de moitié s'accompagnait aussi d'une baisse sévère du niveau de testostérone. Des changements qui semblent bien liés à la présence de THC, explique Jamie Lo, professeur agrégé de gynécologie à l'OHSU et auteur principal de l'étude. «Malheureusement, ces effets semblaient s'aggraver à mesure que la dose de THC augmentait», explique-t-elle dans un communiqué.

Weed et infertilité
Pas de panique pour autant. Bien que l'étude s'appuie sur un mode d'administration et un dosage qui reflètent l'utilisation humaine, rien ne dit pour l'heure que les testicules des mangeurs de cannabis vont subitement rétrécir de moitié. Les membres de l'étude eux-mêmes précisent que des recherches supplémentaires doivent être menées pour confirmer si un tel phénomène est observé chez l'homme.

Malgré tout, l'étude amène de nouvelles indications sur la relation complexe et encore peu connue qui lie fertilité et consommation de marijuana. Il y a peu, une recherche publiée dans la revue Therapeutic Advances in Urology avait déjà présenté quelques résultats sur le sujet, concernant, cette fois-ci, les fumeurs de cannabis.

Inscrivez-vous à la newsletter de Slate
Votre adresse e-mail
S'abonner

L'étude s'appuyait alors sur l'analyse de sperme de 409 hommes s'étant présentés pour une évaluation d'infertilité dans l'État de Washington, aux États-Unis. Dans cet échantillon, 174 déclaraient avoir déjà consommé de la marijuana, parmi lesquels 71 en fumaient toujours. Et cela pouvait visiblement se voir dans leur sperme. Chez les actuels et anciens fumeurs, plus de 50% des spermatozoïdes présentaient une morphologie anormale, contre seulement 33% chez les hommes n'ayant jamais fumé.

Commentaires

Les résultats de tests faits sur des macaques rhésus

Les résultats de tests faits sur des animaux ne peuvent pas systématiquement s’appliquer à l’humain en raison des différences physiologiques (réactions aux produits chimiques, susceptibilité aux virus, etc.). De plus, les doses administrées aux animaux peuvent être différentes de celles que l’on donnerait à des humains. Autrement dit, les résultats de recherche obtenus pour une souris… valent pour une souris! L’âge des participants aux études doit aussi être pris en compte, car les effets d’un médicament ou d’un aliment sur l’organisme peuvent différer selon qu’on est jeune ou plus âgé, souligne Dany Plouffe. Quant aux études faites sur des cellules, elles constituent le point de départ du processus de recherche et les résultats obtenus pourraient ne jamais s’appliquer à l’humain.

Une autre étude sur le sperme:
« Les hommes qui ont déjà fumé de la marijuana ont un sperme de meilleure qualité que ceux qui n’en ont jamais fumé, selon une nouvelle étude de l’Université Harvard. »

« Cependant on ne sait rien non plus de la concentration de la marijuana fumée ou de la fréquence de consommation. Même si le sujet avait fumé un joint le matin du prélèvement, il ne serait pas possible d’établir un lien de cause à effet direct avec la qualité de son sperme. »

« Les conclusions de l’étude sont publiées par le journal médical Human Reproduction. »

Ce sont les stéroïdes anabolisants qui ratatines les testicules.

Des médecins et des centres de désintoxication pour des humains ont constaté des effets indésirables, dangereux.

Des médecins ont prescrit des stéroïdes anabolisants inefficaces dangereux à de jeunes enfants épileptiques pendant des années. Médecins pro-médoc$ de pharmaceutiques, qui ont fait le serment de "Tout faire pour soulager les souffrances" mais qui refusaient/refusent toujours de prescrire du cannabis bénin efficace contenant du CBD et du THC.

Le parent du jeune Jayden épileptique, à qui le cannabis a sauvé la vie, a téléphoné à un centre de désintoxication pour y inscrire son fils et quand il a donné son âge et depuis combien de temps le médecin a été renversé car parmi ses patients il y avait des athlètes qui souffraient des effets indésirables et de son sevrage pénible. Dû à son jeune âge il ne pouvait pas être admis au centre. https://www.youtube.com/watch?v=UX4h6KkMXTw

Voici quelques effets secondaires des stéroïdes anabolisants qui ont été attribués faussement au cannabis:
chez les hommes, féminisation du corps, y compris "agrandissement des seins" qui demeure permanent;
chez les hommes, "rétrécissement des testicules";
agression et violence;
fertilité réduite chez la femme et chez l’homme;
chez les enfants et les adolescents, des niveaux élevés de testostérone arrêtent la croissance des os et empêchent le jeune d’atteindre à tout jamais sa pleine croissance;

Effets indésirables des stéroïdes anabolisants:
élargissement et anomalies du cœur, coagulation sanguine, hypertension artérielle, crise cardiaque et accident vasculaire cérébral. Une insuffisance cardiaque due aux stéroïdes s’est déjà produite chez des athlètes âgés de moins de 30 ans.
agression et violence (« rage stéroïdale »);
changement de personnalité négatif, manie, et dépression pouvant persister pendant un an après l’usage de stéroïdes;
hépatite, élargissement du foie et cancer du foie;
fertilité réduite chez la femme et chez l’homme;
rupture des tendons, arrêt de la croissance chez les adolescents;
infection au virus de l’hépatite ou au VIH si les stéroïdes sont injectés avec des seringues partagées ; infection si les stéroïdes sont injectés avec des seringues souillées.

Quels sont les effets à long terme de l’utilisation de cette substance?
Certains effets des stéroïdes disparaissent lorsque la personne met un terme à son usage de stéroïdes ; cependant, d’autres effets sont permanents.

Parmi les effets de l’usage à long terme de stéroïdes, citons :

acné, kystes, peau et cheveux gras et perte des cheveux chez les personnes des deux sexes;
chez les hommes, féminisation du corps, y compris agrandissement des seins qui demeure permanent;
chez les hommes, rétrécissement des testicules, difficulté à uriner ou douleur lors de l’urination et risque accru de cancer de la prostate;
chez les femmes, masculinisation du corps, y compris réduction de la taille des seins et de la masse grasse du corps, durcissement de la peau, élargissement du clitoris, voix plus grave, pilosité excessive, perte des cheveux et perturbation ou arrêt du cycle menstruel ; lorsque l’usage de stéroïdes est prolongé, certains de ces effets risquent de devenir permanents;
chez les enfants et les adolescents, des niveaux élevés de testostérone arrêtent la croissance des os et empêchent le jeune d’atteindre à tout jamais sa pleine croissance;
agression et violence ; les changements de personnalité s’arrêtent une fois que la personne cesse de prendre des stéroïdes.

Pages

Ajouter un commentaire

Plain text

  • Aucune balise HTML autorisée.
  • Les adresses de pages web et de courriels sont transformées en liens automatiquement.
  • Les lignes et les paragraphes vont à la ligne automatiquement.