Quelle était la Loi sur les Indiens au Canada ?
Indian Act | The Canadian Encyclopedia
Les assimiler ou les tuer !
5$ pour un scalp d'indien...
Introduite pour la première fois en 1876, la Loi a remplacé un certain nombre de lois coloniales qui visaient
l'élimination de la culture des Premières Nations au profit de l’assimilation à la société euro-canadienne.
(Aussi pour faire de l'argent avec ces enfants cheap labour des esclaves et sexuels ! Zappiste)
« Les Québécois ne se voient pas en colonisateurs, ils se voient en opprimés. »
Les consommateurs de cannabis canadiens du Québec
Anti : Justice Égale Pour Tout Le peuple du Québec et droits humains
sont des opprimés et exclus de la Légalisation Harmonisation accepté par 9 province et 3 territoires.
L’objectif de Québec n’est pas de recriminaliser « ni de punir » les consommateurs !
La preuve ? Il leur fournit lui-même le pot dans ses magasins du monopole.
FAUX bullcaq !
Il ont recriminalisé et puni les consommateurs légaux de 18-21 ans du Québec
et ce sont les organisations criminelles qui leur fournissent le pot et les médicaments de pharmaceutiques,
ainsi que les provinces et territoires qui ont accepté la Légalisation Harmonisation
pour leurs adultes légaux de 18-19 ans.
« On se disait que les adultes étaient irrécupérables, donc on s'attaquait aux enfants. »
Des élèves d'un pensionnat autochtone à Inukjuak, au Québec, vers 1890
Ouvrir en mode plein écran
Photo : Bibliothèque et Archives Canada
Gabrielle Paul (Consulter le profil)
Gabrielle Paul
Publié le 11 juin 2021 à 7 h 16 HNE
Prenez note que cet article publié en 2021 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
Au Québec, il y a eu 12 pensionnats et foyers fédéraux ouverts entre 1937 et 1991 que devaient fréquenter les jeunes Autochtones. Leur existence et la manière dont y étaient traités les enfants inuit et des Premières Nations constituent, encore aujourd'hui, une réalité difficile à accepter pour la société québécoise.
Ces établissements pouvaient être catholiques et gérés par les Oblats, ou anglicans, ou gérés par le fédéral et n'étaient donc pas liés à une seule confession religieuse.
Les pensionnats et foyers fédéraux au Québec :
Pensionnat de La Tuque (ouvert de 1963 à 1978)
Pensionnat d'Amos, ou école St-Marc-de-Figuery (ouvert de 1955 à 1973)
Pensionnat de Sept-Îles (ouvert de 1952 à 1971)
Pensionnat de Pointe-Bleue (ouvert de 1960 à 1991)
Pensionnat catholique de Fort George (ouvert de 1937 à 1981)
Pensionnat anglican de Fort George (ouvert de 1933 à 1975)
Foyer fédéral de Mistassini (ouvert de 1971 à 1978)
Foyer fédéral de Poste-de-la-Baleine (ouvert de 1960 à 1970)
Foyer fédéral de George River (ouvert de 1959 à 1960)
Foyer fédéral de Fort George (ouvert de 1975 à 1978)
Foyer fédéral de Payne Bay (ouvert de 1960 à 1962)
Foyer fédéral de Port Harrison (ouvert de 1960 à 1971)
Par ailleurs, d'après le rapport final de la Commission de vérité et réconciliation (CVR), paru en 2015, le premier pensionnat pour Autochtones du Canada a été ouvert au début du 17e siècle près du poste de traite français, à l’emplacement actuel de la ville de Québec à des fins d'évangélisation.
Si une distinction est souvent faite entre les régimes français et anglais, leurs motivations coloniales étaient les mêmes, explique Marie-Pierre Bousquet, professeure au Département d’anthropologie de l’Université de Montréal.
En Nouvelle-France, le but des Français était quand même de franciser et d'assimiler, souligne-t-elle. Le but des Français était de faire des Autochtones des sujets du roi. [...] Ça a toujours été un but d'assimilation. Il y avait même des pensionnats en Nouvelle-France.
Donc, l'idée que les Français étaient plus gentils que les Anglais, ça ne tient pas quand on regarde les faits historiques, ajoute-t-elle.
Une question de territoire
Lorsque des pensionnats modernes commencent à ouvrir au Québec au 20e siècle, ils existent depuis déjà 100 ans environ dans l'Ouest du pays.
À partir des années 1950, la situation change au Québec, dit Mme Bousquet.
Il commence à y avoir un fort mouvement de récupération du territoire au Québec. Il commence à y avoir tout un grand projet pour sédentariser les Premières Nations et pour les sédentariser, on s'attaque aux enfants.
Une citation de Marie-Pierre Bousquet
Il faut sédentariser les Autochtones parce qu'on pense déjà à l'industrialisation et au développement de l'agriculture et de l'industrie forestière. Là-dedans, les Autochtones gênent ces projets-là, poursuit-elle.
C'est extrêmement efficace d'envoyer les enfants à l'école. On se disait que les adultes étaient irrécupérables, donc on s'attaquait aux enfants. En plus, beaucoup de parents vont s'installer près de leurs enfants, pour ne pas être loin de l'école, explique Mme Bousquet.
Les questions d’occupation du territoire et de la sédentarisation des Autochtones sont donc essentielles pour comprendre l’existence des pensionnats, souligne Marie-Pierre Bousquet.
C'est pour ça que les pensionnats ont été créés ailleurs au Canada, dit-elle. Ils ont été créés pour sédentariser les Autochtones. Les pensionnats sont liés aux enjeux territoriaux.
Une histoire qui dérange
Il y a une prise de distance énorme des Québécois par rapport à l'histoire des pensionnats. Certains pensent carrément que ça ne les concerne pas, constate Marie-Pierre Bousquet, qui a notamment écrit un article sur le sujet paru en 2016 dans la revue Recherches amérindiennes au Québec.
Cette réalité des pensionnats demeure difficile à accepter au Québec, et ce, notamment en raison du récit national, selon Mme Bousquet.
Les Québécois ne se voient pas en colonisateurs, ils se voient en opprimés, dit-elle. Ils ne voient donc pas comment ils pourraient être oppresseurs. Ça bouscule complètement le mythe national. Il y a une impossibilité de se voir en colons.
Il faut arrêter de dire que c'est un problème du fédéral. Les relations avec les Autochtones au Québec, ce n'est pas tout rose. Il y a un partage des responsabilités, croit Mme Bousquet.
Nous ne sommes pas coupables parce que c'est pas nous qui avons créé les pensionnats et qui ont maltraité les enfants, mais nous sommes responsables si on continue d'avoir des mauvaises relations
Quelle était la Loi sur les Indiens au Canada ?
Indian Act | The Canadian Encyclopedia
Les assimiler ou les tuer !
5$ pour un scalp d'indien...
Introduite pour la première fois en 1876, la Loi a remplacé un certain nombre de lois coloniales qui visaient
l'élimination de la culture des Premières Nations au profit de l’assimilation à la société euro-canadienne.
(Aussi pour faire de l'argent avec ces enfants cheap labour des esclaves et sexuels ! Zappiste)
https://laws-lois.justice.gc.ca/fra/lois/i-5/
Loi sur les Indiens (L.R.C. (1985), ch. I-5)
Pensionnats pour Autochtones : qu’en était-il au Québec?
https://ici.radio-canada.ca/espaces-autochtones/1800564/pensionnats-auto...
« Les Québécois ne se voient pas en colonisateurs, ils se voient en opprimés. »
Les consommateurs de cannabis canadiens du Québec
Anti : Justice Égale Pour Tout Le peuple du Québec et droits humains
sont des opprimés et exclus de la Légalisation Harmonisation accepté par 9 province et 3 territoires.
L’objectif de Québec n’est pas de recriminaliser « ni de punir » les consommateurs !
La preuve ? Il leur fournit lui-même le pot dans ses magasins du monopole.
FAUX bullcaq !
Il ont recriminalisé et puni les consommateurs légaux de 18-21 ans du Québec
et ce sont les organisations criminelles qui leur fournissent le pot et les médicaments de pharmaceutiques,
ainsi que les provinces et territoires qui ont accepté la Légalisation Harmonisation
pour leurs adultes légaux de 18-19 ans.
« On se disait que les adultes étaient irrécupérables, donc on s'attaquait aux enfants. »
Des élèves d'un pensionnat autochtone à Inukjuak, au Québec, vers 1890
Ouvrir en mode plein écran
Photo : Bibliothèque et Archives Canada
Gabrielle Paul (Consulter le profil)
Gabrielle Paul
Publié le 11 juin 2021 à 7 h 16 HNE
Prenez note que cet article publié en 2021 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
Au Québec, il y a eu 12 pensionnats et foyers fédéraux ouverts entre 1937 et 1991 que devaient fréquenter les jeunes Autochtones. Leur existence et la manière dont y étaient traités les enfants inuit et des Premières Nations constituent, encore aujourd'hui, une réalité difficile à accepter pour la société québécoise.
Ces établissements pouvaient être catholiques et gérés par les Oblats, ou anglicans, ou gérés par le fédéral et n'étaient donc pas liés à une seule confession religieuse.
Les pensionnats et foyers fédéraux au Québec :
Pensionnat de La Tuque (ouvert de 1963 à 1978)
Pensionnat d'Amos, ou école St-Marc-de-Figuery (ouvert de 1955 à 1973)
Pensionnat de Sept-Îles (ouvert de 1952 à 1971)
Pensionnat de Pointe-Bleue (ouvert de 1960 à 1991)
Pensionnat catholique de Fort George (ouvert de 1937 à 1981)
Pensionnat anglican de Fort George (ouvert de 1933 à 1975)
Foyer fédéral de Mistassini (ouvert de 1971 à 1978)
Foyer fédéral de Poste-de-la-Baleine (ouvert de 1960 à 1970)
Foyer fédéral de George River (ouvert de 1959 à 1960)
Foyer fédéral de Fort George (ouvert de 1975 à 1978)
Foyer fédéral de Payne Bay (ouvert de 1960 à 1962)
Foyer fédéral de Port Harrison (ouvert de 1960 à 1971)
Par ailleurs, d'après le rapport final de la Commission de vérité et réconciliation (CVR), paru en 2015, le premier pensionnat pour Autochtones du Canada a été ouvert au début du 17e siècle près du poste de traite français, à l’emplacement actuel de la ville de Québec à des fins d'évangélisation.
Si une distinction est souvent faite entre les régimes français et anglais, leurs motivations coloniales étaient les mêmes, explique Marie-Pierre Bousquet, professeure au Département d’anthropologie de l’Université de Montréal.
En Nouvelle-France, le but des Français était quand même de franciser et d'assimiler, souligne-t-elle. Le but des Français était de faire des Autochtones des sujets du roi. [...] Ça a toujours été un but d'assimilation. Il y avait même des pensionnats en Nouvelle-France.
Donc, l'idée que les Français étaient plus gentils que les Anglais, ça ne tient pas quand on regarde les faits historiques, ajoute-t-elle.
Une question de territoire
Lorsque des pensionnats modernes commencent à ouvrir au Québec au 20e siècle, ils existent depuis déjà 100 ans environ dans l'Ouest du pays.
À partir des années 1950, la situation change au Québec, dit Mme Bousquet.
Il commence à y avoir un fort mouvement de récupération du territoire au Québec. Il commence à y avoir tout un grand projet pour sédentariser les Premières Nations et pour les sédentariser, on s'attaque aux enfants.
Une citation de Marie-Pierre Bousquet
Il faut sédentariser les Autochtones parce qu'on pense déjà à l'industrialisation et au développement de l'agriculture et de l'industrie forestière. Là-dedans, les Autochtones gênent ces projets-là, poursuit-elle.
C'est extrêmement efficace d'envoyer les enfants à l'école. On se disait que les adultes étaient irrécupérables, donc on s'attaquait aux enfants. En plus, beaucoup de parents vont s'installer près de leurs enfants, pour ne pas être loin de l'école, explique Mme Bousquet.
Les questions d’occupation du territoire et de la sédentarisation des Autochtones sont donc essentielles pour comprendre l’existence des pensionnats, souligne Marie-Pierre Bousquet.
C'est pour ça que les pensionnats ont été créés ailleurs au Canada, dit-elle. Ils ont été créés pour sédentariser les Autochtones. Les pensionnats sont liés aux enjeux territoriaux.
Une histoire qui dérange
Il y a une prise de distance énorme des Québécois par rapport à l'histoire des pensionnats. Certains pensent carrément que ça ne les concerne pas, constate Marie-Pierre Bousquet, qui a notamment écrit un article sur le sujet paru en 2016 dans la revue Recherches amérindiennes au Québec.
Cette réalité des pensionnats demeure difficile à accepter au Québec, et ce, notamment en raison du récit national, selon Mme Bousquet.
Les Québécois ne se voient pas en colonisateurs, ils se voient en opprimés, dit-elle. Ils ne voient donc pas comment ils pourraient être oppresseurs. Ça bouscule complètement le mythe national. Il y a une impossibilité de se voir en colons.
Il faut arrêter de dire que c'est un problème du fédéral. Les relations avec les Autochtones au Québec, ce n'est pas tout rose. Il y a un partage des responsabilités, croit Mme Bousquet.
Nous ne sommes pas coupables parce que c'est pas nous qui avons créé les pensionnats et qui ont maltraité les enfants, mais nous sommes responsables si on continue d'avoir des mauvaises relations
Une citation de Marie-Pierre Bousquet
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https://shs.cairn.info/revue-archives-de-sciences-sociales-des-religions...