Grève surprise d’un jour des employés de la SAQ

Le débrayage d'aujourd'hui est stratégique dans la mesure où c'est le lundi que les succursales reçoivent les livraisons en provenance des entrepôts.

Grève surprise d’un jour des employés de la SAQ
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La façade extérieure d'une succursale de la Société des alcools du Québec.
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La dernière journée de grève des employés de la SAQ remonte au 18 octobre. (Photo d'archives)

Photo : Radio-Canada / Frédéric Pepin

Guillaume Lepage (Consulter le profil)
Guillaume Lepage
Publié hier à 4 h 00 HNE
Mis à jour hier à 13 h 33 HNE

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Les quelque 5000 employés de la Société des alcools du Québec (SAQ) ont de nouveau déclenché une journée de grève surprise lundi, déplorant « l’impasse » qui persiste à la table de négociation.

Il s'agit du cinquième débrayage surprise des employés affiliés au Syndicat des employés des magasins et des bureaux de la SAQ.

Le débrayage d'aujourd'hui est stratégique dans la mesure où c'est le lundi que les succursales reçoivent les livraisons en provenance des entrepôts. Les travailleurs d'entrepôts de la SAQ ne sont pas membres du même syndicat; ils ne sont donc pas en grève.

Le syndicat détient un mandat de 15 jours de grève à exercer au moment opportun. Deux journées de grève ont déjà été tenues en avril et deux autres en octobre.

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Malgré la grève, la direction de la SAQ a fait savoir que plusieurs succursales exploitées par des cadres sont ouvertes depuis midi.

Pendant ce temps, des centaines de syndiqués se sont réunis au Centre de commerce mondial de Montréal, en fin d'avant-midi, pour manifester contre la lenteur des négociations pour renouveler leur contrat de travail.

Des manifestants brandissent des drapeaux.
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Des centaines de travailleurs en grève de la SAQ ont envahi le Centre de commerce mondial, au centre-ville de Montréal.

Photo : Radio-Canada / Jean-Philippe Hughes

On est ici pour que la négociation s'ouvre et puisse avoir lieu pour finir, aussi, parce que ça fait presque deux ans qu'on négocie. Il faut qu'on en arrive à une conclusion.

Une citation deLisa Courtemanche, présidente du Syndicat des employés des magasins et des bureaux de la SAQ

Depuis des mois, les négociations achoppent sur la question des salaires, des assurances collectives et du nombre de postes à temps partiel dans l'entreprise.

Les négociations se poursuivent entre les parties; une autre rencontre est d'ailleurs prévue pour mardi, a précisé Lisa Courtemanche, présidente du syndicat.

La balle est dans le camp de l'employeur. Il a tout en main présentement pour régler. Ça fait 22 mois qu'on est en négociation; ça fait que la pression, c'est lui qui doit l'avoir, en ce moment, pour ne pas "scrapper" le Noël des consommateurs, a renchéri Lisa Courtemanche lors du rassemblement au centre-ville de Montréal.

Nous avons fait plusieurs concessions pour l’organisation du travail et pour la flexibilité de la SAQ. C’est le temps [pour la partie patronale] de reconnaître les efforts qu’on a faits dans cette négociation en limitant les abolitions de postes, en protégeant notre plancher d'emploi et en payant ce qui nous est dû, expliquait Mme Courtemanche avant le rassemblement.

Malgré les efforts des cadres, beaucoup de succursales demeureront fermées lundi au Québec. Lors de la dernière journée de grève, le 18 octobre, une soixantaine de succursales seulement étaient restées ouvertes.

On espère régler avant Noël, affirme la présidente de la Confédération des syndicats nationaux (CSN), Caroline Senneville. Pour négocier, ça prend de la bonne foi, ça prend de l’ouverture, ça prend de l'écoute. On ne peut pas naviguer d’un ultimatum à l’autre.

Des travailleurs manifestent près des bureaux de la ministre André Laforest.
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Près de 200 syndiqués de la SAQ du Saguenay-Lac-Saint-Jean étaient en grève lundi.

Photo : Radio-Canada / Rosalie Dumais-Beaulieu

Régler avant les Fêtes
De son côté, la direction affirme aussi vouloir régler la situation avant les Fêtes.

Cependant, elle s'est dite déçue que les syndiqués aient décidé de débrayer alors que les négociations se poursuivent toujours. Une rencontre doit notamment avoir lieu mardi.

Depuis les journées de grève des 17 et 18 octobre dernier, nous avons tenu plusieurs rencontres portant sur le volet monétaire et, bien qu'il reste du chemin à parcourir pour trouver un terrain d'entente, les discussions se poursuivaient. À l'approche des Fêtes, nous réitérons notre souhait de régler cette convention afin de retrouver, autant pour nos employés que pour nos clients, un retour à la normalité.

La direction a dit souhaiter que les clients qui se rendront tout de même dans une succursale ne subissent pas les contrecoups du conflit de travail. Nous espérons aussi que cette journée de grève se déroulera dans le respect et que l'expérience des clients qui choisiront de se présenter dans nos succursales aujourd'hui sera à la hauteur de nos valeurs et des standards qui nous guident.

Des employés de la SAQ tiennent des pancartes.
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Les négociations achoppent sur la question des salaires, des assurances collectives et du nombre élevé de postes à temps partiel dans l'entreprise.

Photo : Radio-Canada / Antoine Desrosiers

Propositions
Le syndicat demande surtout une amélioration des conditions de travail pour les employés à temps partiel ainsi qu’une bonification des assurances et un meilleur accès à celles-ci. Environ les deux tiers des employés de la SAQ sont à temps partiel et mettent une douzaine d’années à obtenir un poste permanent avec un horaire et une paie stables, selon le syndicat.

Les employés réclament une protection du nombre de postes permanents, qui concernerait environ 30 % du personnel.

C’est quand même extraordinaire de voir que si vous travaillez chez McDonald’s, vous aurez accès à des assurances plus rapidement que si vous travaillez à la SAQ, alors qu’il s’agit quand même d’une société d’État qui rapporte plus de un milliard de dollars au Québec, déplore Caroline Senneville, de la CSN.

La plus récente augmentation proposée par la SAQ est de l’ordre de 16,5 % sur six ans, ce que le syndicat juge trop bas. Celui-ci a déposé une contre-offre de 20 % sur cinq ans. À titre comparatif, le Front commun du secteur public a obtenu une hausse de 17,4 % sur cinq ans avec des dispositions anti-inflation.

Le SEMB-SAQ–CSN et la société d’État négocient une nouvelle convention collective depuis près de deux ans. Les employés sont sans contrat de travail depuis le 31 mars 2023.

À écouter aussi :
D’autres grèves à venir à la SAQ?

Avec les informations de La Presse canadienne

Commentaires

1,4 MILLIARD de profits et/pour 3 MILLIARD$ de méfaits !

1,4 MILLIARD de profits et/pour 3 MILLIARD$ de méfaits annuels !

Même un autoproclamé Stoner comme moi sans être un économiste ou bon avec les pourcentages
je peux constater qu'il y a un énorme écart entre les bienfaits et méfaits économiques de l'alcool !;O)

À propos de la grève de la Société d'Alcoolisation des Québécois.

Elle se la pètent en disant avoir fait « 1,4 MILLIARD de profit » pour la caq.
La présidente du Syndicat, Lisa Courtemanche.

Mais évite de dire qu'elle (SAQ) nous coutent « 3 MILLIARD$ en méfaits annuels ».

Sur la santé :
- Physique (maladies, hospitalisation, violences, accidents, morts acceptables/évitables, plus de 10 par jour)

- Mentale (un dépresseur psychoactif à dépendance physique, mentale très forte comme l'héroïne)

- Économique (Cout 3 MILLIARD$ par année)

82 % des Québécois de12 ans et plus (et moins qui y ont droit) consomment de l'alcool !

L'alcool et les effets psychologiques
Maison L'épervier
Consommer de l'alcool cause des effets psychologiques importants sur notre comportement
et « être un facteur de développement de maladies mentales ».
Et « être un facteur de développement de maladies mentales ».
Et « être un facteur de développement de maladies mentales ».

Ce que réfute Gérard Deltell cannaphobe conservateur le pote de Legault en affirmant que :
"Non l'alcool n'affecte pas le cerveau".

https://blocpot.qc.ca/fr/forum/5413
L’INSUPPORTABLE CROISADE DE GÉRARD DELTELL

https://plus.lapresse.ca/screens/d1857acd-dda1-40d1-ab67-26c61fc1fa5c%7C...
MONSIEUR DELTELL ET LA « BÊTISE ABSOLUE »

Rappelons que les conservateurs et les alcoalisés de Legault réfutent la science qui contredit leurs mensonges !
Comme les dictateurs politiques et médicaux.

Vladimir Vladimirovich Putin en Russie, Legault et Jolin-Barrette caquistes ségrégationnistes du Québec,
les associations de médecins/psychiatres achetables du Québec et Deltell conservateur canadien,
qui ont « condamné » le Canada pour avoir légalisé le cannabis récréatif à l’échelle nationale ! En 2018.

« Consommer de l'alcool cause ! » Un fait !
Pas de il se pourrait que l'alcool cause.

« Consommer » et « non surconsommer » de l'alcool cause !

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