Victoire pour un ex-employé de BC Hydro accusé d'avoir détourné du courant pour cultiver du cannabis
pour des raisons de sécurité, l’institution fédérale recommande aux titulaires de permis de ne pas révéler leurs activités.
Victoire pour un ex-employé de BC Hydro accusé d'avoir détourné du courant pour cultiver du cannabis
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Une dizaine de plants de cannabis plantés dans des pots en plastique.
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Le monteur de lignes chez BC Hydro Lawrence Petersen possédait un permis de Santé Canada pour faire pousser du cannabis médicinal.
Photo : La Presse canadienne / Ryan Remiorz
Radio-Canada
Publié le 24 décembre 2018 à 10 h 49 HAE
Prenez note que cet article publié en 2018 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
Un ex-employé de BC Hydro, accusé d'avoir détourné du courant du réseau électrique pour faire pousser des plants de cannabis, doit obtenir réparation, a tranché la Commission des relations de travail de la Colombie-Britannique dans un récent jugement.
Lawrence Petersen, monteur de lignes pour la société d’État, possédait un permis de Santé Canada pour faire pousser du cannabis médicinal sur sa propriété, située dans la vallée de Comox.
Il a été renvoyé par BC Hydro en juin 2013, après une enquête interne déclenchée à la suite d’informations reçues de la police, qui soupçonnait son implication dans la production illégale de cannabis.
Mais un arbitre a conclu en août 2018 que l'employeur n’a pas réussi à prouver qu’il avait installé secrètement un transformateur et une seconde ligne de transmission pour voler de l’électricité, ce qu’a confirmé la Commission des relations de travail le 30 novembre.
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De la « spéculation »
« Dans son analyse, BC Hydro avait peu de preuves, au-delà de la spéculation, pour ces allégations », avait écrit l’arbitre Wayne Moore.
BC Hydro alléguait aussi que son employé avait contrevenu à ses politiques en ne révélant pas qu’il cultivait du cannabis avec un permis de Santé Canada. Cependant, pour des raisons de sécurité, l’institution fédérale recommande aux titulaires de permis de ne pas révéler leurs activités.
Ce défaut de révéler l’existence de sa plantation ne pouvait donc être retenu contre Lawrence Petersen, avait conclu l’arbitre.
Le monteur de lignes mérite d’être réintégré au sein de la compagnie, sans perte de salaire, d’ancienneté et d’autres prestations, a confirmé la Commission des relations de travail.
Avec des informations de Bethany Lindsay, CBC News
Électricité BC Hydro : Barrage de 16 milliards
Électricité BC Hydro : Barrage de 16 milliards
BC Hydro : Barrage Hydroélectrique
Coût : 16 milliards
Production :
Une augmentation de 8 % d'énergie pour la Colombie Britannique.
Bon pour 500 000 maisons
mais insuffisant pour l'augmentation de la demande.
Les entreprises de minage ont de plus en plus d'intérêt pour la Colombie-Britannique
en raison de son électricité propre et renouvelable et aussi parce que les tarifs d'électricité
y sont parmi les plus bas en Amérique du Nord, fait savoir BC Hydro.
Opérations de minage de cryptomonnaie au BC :
Cela équivaut à l'énergie nécessaire pour alimenter environ 570 000 foyers
ou 2,1 millions de véhicules électriques par an en Colombie-Britannique.
Les activités de minage de cryptomonnaie déjà opérationnelles
« ne seront pas touchées par la décision du gouvernement, »
de même qu'un petit nombre de projets
dont le raccordement électrique au réseau de BC Hydro est déjà bien avancé.
BC Hydro a indiqué que la demande d'énergie des opérations de minage de cryptomonnaie
remettrait en cause les objectifs en matière d'énergie propre,
d'électrification des véhicules et de passage aux thermopompes.
Vingt et un projets nécessitant un total de 1403 mégawatts seront temporairement suspendus.
Cela équivaut à l'énergie nécessaire pour alimenter environ 570 000 foyers
ou 2,1 millions de véhicules électriques par an en Colombie-Britannique.
La culture du cannabis légal au Canada peut être coûteuse – selon un article de la CBC, la production d’environ 2 000 kWh d’électricité est nécessaire pour produire une livre de ce produit. C’est à peu près la quantité d’électricité qu’un ménage canadien moyen consomme en deux mois.
La consommation d’électricité dans la production et la culture de la marijuana n’est probablement pas en baisse de sitôt – un rapport de la SIERE de l’Ontario a révélé que la consommation d’électricité liée au cannabis devrait augmenter de 1 250 % au cours des cinq prochaines années en Ontario.
Rappelons que ces producteurs légaux paient pour leur électricité !
Le nombre d’heures pendant lesquelles votre lampe de culture fonctionnera -
Cela peut varier en fonction de la souche de cannabis que vous cultivez ainsi que de la phase de croissance de vos plantes de cannabis. Par exemple, dans la phase de végétation, les lumières sont généralement maintenues allumées pendant 18 heures avec 6 heures éteintes.
Quels sont les processus les plus énergivores dans les opérations de cannabis ?
Les stades végétatif et de floraison sont les phases les plus énergivores dans les opérations de cannabis. Pendant la phase végétative, vous pouvez vous attendre à faire fonctionner vos lumières entre 18 et 24 heures par jour. Pendant la phase de floraison, vous pouvez vous attendre à faire fonctionner vos lampes 12 heures par jour.
Avec les plantes à autofloraison le nombre d'heures ouvert ou fermé n'a pas d'importance.
Quelle culture vous donnera une plus grande et grosse production en/pour 2 mois de floraison
vs le temps et le cout d'électricité supplémentaire entre 18 et 24 heures et le 12-12 ?
Le 12-12 naturel qui induit la floraison au Québec arrive vers le 22 septembre
ce qui mettrait la récolte des variétés à 2 mois de floraison le 22 novembre
bien après le gel au sol et la première neige temporaire !
Même les plantes femelles de graines régulières peuvent être forcé en floraison, 12-12, dès la sortie de terre.
Idem pour les boutures de Sativa qui poussent en hauteur, le 12-12 dès l'apparition des racines.
La consommation d’électricité dépend également du nombre de plantes que vous cultivez.
Il convient également de noter que le type de lampes de culture utilisées dans une installation est également important – les lampes de culture à LED peuvent consommer deux fois moins d’énergie que les lampes au sodium haute pression traditionnelles, selon un article de la CBC.
Quels appareils consomment le plus d’électricité dans une salle de culture commerciale ?
Vous trouverez ci-dessous une liste des processus qui consomment le plus d’énergie dans une salle de culture commerciale, en commençant par les plus élevés :
La ventilation, le refroidissement et la déshumidification
représentent 51 % de la consommation totale d’électricité d’une salle de culture commerciale.
L’éclairage représente 38 % de la consommation totale d’électricité.
Le chauffage des locaux représente 5 % de la consommation totale d’électricité.
Le pompage de l’eau représente 3 % de la consommation totale d’électricité.
Les injections de CO2 représentent 2 % de la consommation totale d’électricité.
Le séchage représente 1 % de la consommation totale d’électricité.
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