[VIDÉO] Une autre intervention violente du SPVQ dans la même fin de semaine

Fait troublant, cette intervention est survenue quelques heures seulement avant l’arrestation violente de Pacifique Niyokwizera, vendredi.

Une autre arrestation, filmée elle aussi vendredi soir, montre un client du Portofino frappé à plusieurs reprises
PIERRE-PAUL BIRON
Mardi, 30 novembre 2021 12:17

MISE À JOUR Mardi, 30 novembre 2021 17:03

La vidéo d’une autre arrestation musclée où l’on voit des agents du Service de police de la Ville de Québec frapper un homme au visage et aux côtes a fait surface sur le web. Fait troublant, cette intervention est survenue quelques heures seulement avant l’arrestation violente de Pacifique Niyokwizera, vendredi.

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Selon la victime, Jean-Philippe St-Laurent, c’est aussi l’escouade GRIPP du SPVQ qui a procédé à son arrestation entre 21h30 et 22h00 vendredi, au restaurant Portofino de Sainte-Foy. L’escouade est mandatée pour intervenir notamment dans les bars de Québec.

Écoutez la chronique d'Antoine Robitaille avec Benoît Dutrizac, sur QUB radio:

L’homme de 29 ans se trouvait au restaurant avec des amis pour célébrer un anniversaire quand les policiers sont entrés pour vérifier les passeports vaccinaux des gens présents. L'un des individus présents à la table ne pouvait se trouver dans un bar en raison de conditions de justice et a été interpellé par les agents, selon M. St-Laurent.

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«Je me suis interposé, parce qu’on était dans un restaurant et qu’il ne devait pas y avoir de problèmes pour ça. Je me suis obstiné un peu, je n’ai pas peur de le dire», confie l’homme, ajoutant que la situation a rapidement dégénéré.

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«Il y en a un qui m’a ramassé sur la banquette et qui m’a lancé au sol. Ils m’ont sauté dessus pour me maîtriser», raconte-t-il.

Roué de coups

Jean-Philippe St-Laurent affirme s’être alors retrouvé le visage dans des éclats de vitre au sol. Il dit avoir paniqué et s’être agité «par instinct de défense, de survie».

«Et là, ils ont commencé à me frapper», soupire l’homme.

La vidéo filmée par un ami montre un policier lui asséner plusieurs coups de genou dans les côtes et, à au moins deux reprises, des coups de poing au visage. Clairement, Jean-Philippe St-Laurent s’agite et résiste, compliquant le travail des agents, mais il soutient avoir réagi par instinct.

PHOTO COURTOISIE
«La seule chose que ton corps veut, c’est se protéger. [...] Je me suis vraiment senti en danger. Tout ce que je voyais, j’avais mon gilet sur la tête et je voyais une mare de sang. Je capotais», raconte la victime.

«À un moment, je me suis demandé s’ils allaient me tuer là. Je me faisais rouer de coups et tu ne sais pas quand ça va arrêter», ajoute-t-il.

Deuxième événement

Cette vidéo s’ajoute à celle de l’arrestation de Pacifique Niyokwizera, qui circule abondamment depuis le week-end. Les deux interventions, survenues à quelques heures d’intervalle, auraient été menées par l’escouade GRIPP, spécifiquement formée pour agir dans les bars et contre les gangs de rue.

Le service des communications du SPVQ a confirmé en journée mardi que cinq policiers avaient été suspendus en lien avec ce dernier événement et qu’une enquête interne serait ouverte pour faire la lumière sur l’intervention du Portofino.

PHOTO COURTOISIE
Au-delà de la force nécessaire

Pour des policiers à la retraite, il ne fait pas de doute qu’une enquête s’imposait après cet autre événement «qui soulève des questions», notamment sur le niveau de force nécessaire à employer.

«La force nécessaire, c’est variable. Ça peut être la voix, ça peut être une poussée, des coups, le poivre, le bâton et même dans certains cas, l’arme à feu. Oui, des fois, ça peut être un coup de poing sur la gueule ou un coup de genou, mais la question, c’est toujours: est-ce que c’était la force nécessaire pour se rendre maître d’une situation?» explique François Doré, retraité de la Sûreté du Québec.

«Dans ces cas-ci, je trouve qu’il y en a beaucoup pour un gars qui n’a plus l’air de beaucoup se débattre à la fin», ajoute-t-il.

Son homologue Guy Ryan a un avis similaire, qualifiant les coups de poing et les coups de genoux de «pas nécessaires».

«Tu n’as pas besoin de frapper dessus, ça ne change rien. Ils sont formés pour maîtriser les gens, ils ont des moyens de créer une douleur sans frapper dessus 15 fois, ils les connaissent, les techniques», indique l’ex-policier du SPVM, qualifiant surtout l’intervention de «routine».

«Si tu n’as pas le contrôle là, si tu perds ton sang-froid là, tu ne contrôleras jamais rien. Ce n’est pas une prise d’otage ou un cas de violence conjugale, c’est une intervention dans un resto.»

– Avec la collaboration de Marie-Pier Roy et de Nicolas Saillant

Commentaires

Fuck Tha Po_ _ _ _ _

Fuck tha Pourris ! *

Une fois n’est pas coutume, c’est une une minorité. Mais deux fois...

Du « scoring » policier ? Du bizutage ? Broyer du noir ? Maladie mentale ? Se désennuyer ?

Les médias même "d'enquête" n'ont pas trouvé de photos de ces brutes armées ?
Syndrome amotivationnel ? Peur des représailles ?
D'être exclus des scoops, des photos/vidéos fournis rapidement par les forces de l'ordre ?

Ce n'est qu'une minorité, 1%, mais protégé par fraternité ?
Qui s'assemble se ressemble !
« Les individus dotés de qualités et défauts semblables souvent s'associent. »

Je suis certain que la minorité le 1% minimum des policiers et policières étaient fiers de cette brutalité gratuite.
Comme des soldats qui hurlaient de joie après avoir exterminé une famille entière lors d'un mariage.
Pourtant c'était des images troublantes, choquantes pour la majorité des humains ? Pas drone du tout !

Criminaliser les jeunes n'est pas suffisant il faut les brutaliser ?

Protéger les industries mortelles du tabac, de l'alcool, et polluantes comme les cimenteries.
Ça c'est CAQ !

Laisser les industries du tabac et l'alcool tuer plus de 51 000 Québécois en 3 ans de pouvoir !
Ça c'est CAQ !

Criminaliser les adultes de 18-21 ans sans preuve scientifique et les sacrifier aux organisations criminelles !
Ça c'est CAQ !

Fournir plus de millions par trimestre aux organisations criminelles qu'à la répression !
Ça c'est CAQ !

Enlever des millions trimestre à la SQDC, la prévention, l'éducation et à une aide immédiate et gratuite !
Ça c'est CAQ !

Les parents qui ont laissé la CAQ criminaliser leurs adultes de 18-21 ans et les sacrifier au marché illicite !
Ça c'est CAQ !
Et ils mériteraient des tests rapide de dépistage de maladies mentales.

* Réf: Fuck Tha Police
Artiste : NWA
Album : Straight Outta Compton
Date de sortie: 1988
NWA Fuck Tha Police video High Qualityie
https://www.youtube.com/watch?v=Z7-TTWgiYL4

Fuck tha Police
Rage Against the Machine · 1998

Fuck Tha Police
Bone Thugs-N-Harmony · 2017

Fuck Tha Police
Dope · 1999

COMMENT LE “FUCK THA POLICE” DE N.W.A EST DEVENU L'HYMNE DES ÉMEUTES AMÉRICAINES
https://jack.canalplus.com/articles/actualites/comment-le-fuck-tha-polic...

Initialement publié en 1988 sur l'album culte "Straight Outta Compton", le titre de NWA s'est hélas racheté une seconde jeunesse avec l'assassinat de George Floyd, prouvant ainsi que sous Reagan ou Trump, la situation ne s'est guère améliorée pour la population afro-américaine.
Jack
5 juin 2020

+272% d'écoute sur les plateformes de streaming. En temps "normal", ce genre de statistiques est réservé aux artistes morts par surprise (Bowie, Prince, etc). De mort, avec le titre Fuck tha police des Niggaz With Attitude, il en est aussi question. Sauf qu'il s'agit cette fois d'un anonyme, George Floyd, etouffé par une policier et trois autres le regardant sans agir. Entre le 27 mai et le 1er juin, le titre a été écouté comme jamais sur les plateformes Spotify et consort. C'est ce qui ressort d'une analyse des données réalisée par Alpha Data. Et c'est tout sauf anecdotique.

Si le titre connait ces jours-ci un regain d'intérêt, notamment de ceux qui n'étaient pas nés à l'époque, c'est parce qu'il est entré depuis longtemps entré dans la "culture pop" comme l'un des morceaux les plus revendicatifs contre le profilage racial et les brutalités policières. En 1992 déjà, après que des policiers de Los Angeles aient été acquittés après avoir tabassé Rodney King, Fuck tha police était revenu sur le devant de scène, cinq ans après sa naissance. Presque 20 ans après, c'est désormais au nom de George Floyd que le titre longtemps interdit à la radio est associé. Il a notamment été utilisé par les Anonymous pour hacker les radios de police américaines. Comme ce fut déjà le cas en 2018 en Nouvelle Zélande. L'histoire semble se répéter, et à l'évidence, le groupe de Dr. Dre et Eazy-E s'en seraient bien passé.

Alors qu'une partie des artistes de 2020 s'emportent - à l'image de Billie Eilish - contre le mouvement "All lives matters", le Fuck Tha Police de NWA est quant à lui devenu le titre emblématique du "Black lives matters". Et c'est aussi bien que triste tant le morceau distille avec rage et colère tout ce qui ne va pas aux USA depuis plusieurs décennies. D'autres artistes moins téméraires comme les Strokes s'en sont également déjà pris aux cops américains (c'était sur New York City Cops, en 2001), puis ont changé leur fusil d'épaule (sic) suite aux attentats du 11 septembre. Peur de la polémique, peur du bad buzz... rien de tout ça chez NWA qui persiste et signe, 22 ans après l'écriture du morceau.

L'étude publiée par Alpha Data nous apprend que le morceau de NWA n'est pas le seul à accompagner les défilés américains, qu'ils soit pacifistes ou plus énervés. Parmi les morceaux ayant connu un bond d'écoute sur les plateformes, citons le This Is America de Childish Gambino (+149%), le Fight the power de Public Enemy (+89%) et le Alright de Kendrick Lamar (+71%). Un autre natif de Compton, tiens donc...

L'assassinat de George Floyd !
Au lieu de nous faire entendre la durée de son agonie pour nous démontrer l'horreur la cruauté systématique.
Ils auraient du mettre un genou sur le cou du policier sans et avec drogue comme démo ?

Avant Fuck Tha Police il y a eu Strange Fruit.

https://www.youtube.com/watch?v=bckob0AyKCA

" Strange Fruit " est une chanson écrite et composée par Abel Meeropol et enregistrée par Billie Holiday en 1939. Les paroles sont tirées d'un poème de Meeropol publié en 1937. La chanson proteste contre le lynchage des Noirs américains avec des paroles qui comparent les victimes aux fruit des arbres. De tels lynchages avaient atteint un pic dans le sud des États-Unis au tournant du 20e siècle, et la grande majorité des victimes étaient noires. La chanson a été appelée « une déclaration » et « le début du mouvement des droits civiques »

Des policiers avaient l'ordre de l'arrêter la censurer, si elle chantait Strange Fruit.
Policiers racistes, sexistes, homophobes comme les dealmakers qui ont imposé la prohibition mondiale du cannabis !

Présentement on peut voir un film sur la vie de Billie Holiday. Sur demande et/ou Super Écran.

PS: Les policiers "cool comme des concombres" qui font des sports avec les enfants de moins de 21 ans
ne vont pas hésiter à les discriminer, les criminaliser leurs donner des amendes pour du cannabis.

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