Coma éthylique pour ses 18 ans

Coma éthylique pour ses 18 ans
Une étudiante a vu son party d’anniversaire se terminer à l’hôpital

Stéphanie Gendron
Mercredi, 2 octobre 2019 13:38 MISE À JOUR Jeudi, 3 octobre 2019 00:12
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Une étudiante du cégep de Rimouski qui a été hospitalisée d’urgence après avoir bu plusieurs shooters pour ses 18 ans veut montrer que « ça n’arrive pas juste aux autres ».

Jamais Clara Chaperon n’aurait pensé qu’elle pouvait perdre la carte et se retrouver à l’urgence après avoir bu de l’alcool. Elle n’a pas l’habitude d’en consommer de façon excessive.

« Ça n’arrive pas juste aux autres. Je n’avais jamais entendu parler de coma éthylique. Ça ne m’a même pas effleuré l’esprit. Je me disais, au pire, je vais vomir et ce sera tout », témoigne l’étudiante en éducation spécialisée.

La jeune femme a dû passer la journée de son 18e anniversaire à l’hôpital.
Vendredi dernier, elle fêtait ses 18 ans et elle a bu une dizaine de petits verres d’alcool entre 17 h et 21 h. Après avoir été malade, elle a pris une pause et comme elle se sentait bien, elle a continué de boire. Vers 1 h 30, en marchant pour retourner à la maison, elle s’est soudainement sentie très mal.

« J’ai eu une méga douleur à la poitrine, qui m’a coupé le souffle. Je me suis mise à hyperventiler. Je me suis couchée par terre et j’ai perdu connaissance », raconte-t-elle. L’amie qui l’accompagnait a contacté les services d’urgences.

Elle s’est réveillée plusieurs heures plus tard à l’hôpital de Rimouski.

Sa mésaventure l’a fait réfléchir. Elle a passé sa journée de fête de 18 ans à l’hôpital, et ses parents, inquiets, ont dû se rendre à son chevet.

« On s’imagine souvent que c’est quelqu’un qui est sans connaissance au bar et qui n’est plus capable de marcher, plus capable de parler. Clairement, ce n’est pas ça du tout. Ça aurait pu arriver dans son lit et que personne ne s’en rende compte. C’est ça qui est inquiétant », a dit sa mère, Isabelle Patry.

Sensibilisation

Après avoir laissé retomber la poussière, elle a décidé d’écrire une publication sur les réseaux sociaux dans le but de sensibiliser les jeunes.

Le directeur général d’Éduc’alcool Hubert Sacy salue sa sortie publique.

« C’est très heureux et très malheureux. C’est malheureux qu’il faille ça pour qu’un geste de sensibilisation soit posé. C’est très heureux, car on peut regarder derrière soi, s’autoflageller ou essayer de faire quelque chose pour rendre service aux autres, ce qu’a fait la jeune Clara et c’est ce qu’elle pouvait faire de mieux dans les circonstances », a commenté M. Sacy.

Commentaires

Coma éthylique = Overdose

Coma éthylique = Overdose

Overdose non mortelle comme dans la majorité de la minorité des cas.

«Je n’avais jamais entendu parler de coma éthylique.»

A qui la faute ?
L’acceptation culturelle ?

Bravo Éduc’alcool pour la prévention et vos publicités d’animaux de BD !
A quand remonte la dernière fois qu'Éduc'alcool a parlé de coma éthylique
dans ses pubs rigolotes de prévention/incitation/promotion ?

«L’organisme qui fait la promotion de la culture de la dégustation
au détriment de la culture de l’ivresse.
Il vise à améliorer la relation des Québécois à l’alcool.»

Les recommandations des deux verres par jour et trois pour les hommes (et plus...)
ce n’est pas pour promouvoir la dégustation, la modération !

Les personnes qui suivent ces recommandations sont elles dépendantes et/ou alcooliques ?

Alcoolisme ne veut pas nécessairement dire qu'une personne est dépendante.
Une personne est considérée comme dépendante
si elle ne peut pas se passer de ses verres de consommation chaque jour.

Consommation/dégustation ?
Qui consomme de la bière .05 et du vin bon marché pour la dégustation ?

https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1172666/alcool-hospitalisation-abus...

L'alcool principal responsable des hospitalisations pour abus de substances au Canada

Le Québec dépasse la moyenne
Les données entre les provinces varient beaucoup,
et le Québec dépasse légèrement la moyenne canadienne.

Le taux d'hospitalisation pour 100 000 habitants était de 477 au Canada,
et il s'élevait à 507 au Québec.
La population du Québec était de 8,4 millions de personnes en 2018

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