Les policiers de Roubaix sont-ils vraiment défoncés ?

Le major de police en charge du service des plaintes au commissariat de Roubaix vient d’être jugé et condamné à 12 mois de prison avec sursis, pour s’être ‘vautré’ dans le Cannabis et ‘l’illégalité’, selon les propres termes de l’accusation.

Pourquoi prison avec sursis ?

Le sursis simple
Lorsque le juge prononce un sursis simple à l'exécution d'une peine d'emprisonnement ou d'amende, le condamné est dispensé de l'exécution de sa peine, à condition de ne commettre aucune autre infraction pendant 5 ans. Cette durée est appelée délai d'épreuve, et permet d'éviter la récidive.

C'était pour protéger la santé des fonctionnaires du commissariat de Roubaix
qui craignent un contrôle positif au cannabis, qu'ils ont volé ces plantes aux nombreux bienfaits et usages.

Les protéger aussi des effluves des cannabis et résines.
Car les effets de ces effluves selon ce qu'affirme Fabrice Danel :
Question: "c’est comme s’ils avaient fumé et consommé du cannabis ?",
Fabrice Danel de répondre "tout à fait, oui".

Et des effets d'effluves d'une durée de 8 h et même jusqu'à 24 heures ?

Bienfaits du cannabis et de ses profits dû uniquement à la prohibition :
Les policiers ont eu des promotions en faisant du chiffre.
(Chiffre: Une arrestation pour usage et/ou possession simple est un crime, sans victime, résolu.)

Ils ont obtenu plus: de fric, de personnel, de brigades spéciales, de matos,
d'équipements sophistiqués, de profits de la vente de produits de saisies, etc.

https://blocpot.qc.ca/en/node/3232?page=2

INTOX: Des policiers contrôlés positifs au cannabis, dû à l'odeur des cannabis et résines saisis

Fabrice Danel expliquait qu’il y a "des collègues qui ne se sentent pas bien, un peu vaseux, un petit peu shootés, oui". Relancé par la journaliste qui l’interviewait : "c’est comme s’ils avaient fumé et consommé du cannabis ?", Fabrice Danel de répondre "tout à fait, oui".

PAROLE D'EXPERT
Que ce soit de l’herbe ou de la résine de cannabis, s’il n’y a pas de combustion il est difficile d’imaginer une contamination des fonctionnaires sur place. Ce serait en tout cas la première fois qu’un tel phénomène serait observé", explique cet expert en toxicologie judiciaire.
Dr Patrick Mura, chef du service de toxicologie et pharmacocinétique au CHU Poitiers.

Submitted by Zappiste on 19 February 2014 - 10:03.
Forums: Médiamensonges
Zappiste: Pour les producteurs et consommateurs de cannabis et résines c'est un arôme et un plaisir ces inhalations d'effluves (même très odorantes).

Ceux qui ont déjà participé à une récolte, visité un champ, savent que l'odeur ou le contact ne sont pas suffisant.

Ils utilisent "un petit peu shootés" pour les cannabis.
Il n'y a que des "scientifiques" qui shootent des souris et rats au THC.

http://www.sciencesetavenir.fr/sante/20140218.OBS6789/cannabis-les-polic...

CANNABIS. Les policiers de Roubaix sont-ils vraiment défoncés ?

Par Hugo Jalinière

Publié le 18-02-2014 à 18h33

Les 40 kilos de cannabis entreposés au commissariat de Roubaix font craindre aux fonctionnaires un contrôle positif au cannabis. Est-ce possible ?

PAROLE D'EXPERT. Mais est-il vraiment possible que les effluves d’un stock même important de cannabis puissent avoir les effets décrits par certains policiers du commissariat de Roubaix ? Nous avons posé la question au Dr Patrick Mura, chef du service de toxicologie et pharmacocinétique au CHU Poitiers.

"Un tel phénomène n’a jamais été décrit nulle part. Le THC (ndlr : tétrahydrocannabinol, la substance active du cannabis) est dans la plante et n’est pas volatile. Donc, que ce soit de l’herbe ou de la résine de cannabis, s’il n’y a pas de combustion il est difficile d’imaginer une contamination des fonctionnaires sur place. Ce serait en tout cas la première fois qu’un tel phénomène serait observé", explique cet expert en toxicologie judiciaire.

Le phénomène décrit pourrait être plausible s’il s’agissait de cocaïne car on sait que c’est un produit très volatile
Il ajoute que "le phénomène décrit pourrait être plausible s’il s’agissait de cocaïne car on sait que c’est un produit très volatile". Néanmoins, il nuance : "ce n’est pas parce que ça n’a jamais été observé que c’est impossible, mais ce serait une surprise…"

Quant à l'argument avancé par les fonctionnaires de police qui disent avoir procédé à des tests salivaires positifs, il laisse l'expert dubitatif : "les tests salivaires sont très peu fiables, en particulier les nouveaux. Outre les problèmes de faux négatifs ou positifs auxquels ils peuvent donner lieu, leur lisibilité est souvent très médiocre. Les bandes colorées ne sont pas assez nettes et sont parfois difficiles à interpréter."

Selon lui, "pour se faire une idée valide, il faudrait procéder à des tests urinaires qui eux ne laissent que peu de place au doute." Ce qui est sûr, c'est qu'il est très peu probable que ceux-ci se révèlent positifs par simple inhalation d'effluves (même très odorantes) de cannabis non brûlé.

EFFLUVES. Les stocks de cannabis ne cessent de gonfler au commissariat de Roubaix. Actuellement, plus de 40 kilos sont entreposés dans les locaux à scellés. Et les policiers sont à bout car l’odeur qui s'en dégage a envahi tout le commissariat et devient de plus en plus insupportable. "L'odeur se fait sentir dès que vous vous avancez dans l'entrée du commissariat" explique sur France Info Fabrice Danel, secrétaire départemental d'Unité SGP Police dans le Nord.

C'est un différend entre les commissaires de police de la métropole lilloise et la directrice de greffe du tribunal, seule responsable de la gestion des scellés, qui serait à l'origine de ce dysfonctionnement. Car en principe, les saisies de drogues sont régulièrement détruites.

Les policiers craignent d'être contrôlés positifs
Au delà du problème de l’odeur très forte et donc incommodante, les policiers craignent qu’à force d’inhaler ces effluves, ils ne finissent par être contrôlés positifs à la consommation de cannabis. Certains ont d'ailleurs procédé à des tests salivaires qui se seraient révélés positifs.

Ce matin sur France Info, Fabrice Danel expliquait qu’il y a "des collègues qui ne se sentent pas bien, un peu vaseux, un petit peu shootés, oui". Relancé par la journaliste qui l’interviewait : "c’est comme s’ils avaient fumé et consommé du cannabis ?", Fabrice Danel de répondre "tout à fait, oui".

---------------

http://www.parismatch.com/Actu/Societe/Des-policiers-shootes-malgre-eux-...

Des policiers shootés malgré eux

Le 18 février 2014 | Mise à jour le 18 février 2014

L’affaire plutôt cocasse a été révélée par le quotidien Nord Éclair. Les policiers de Roubaix n’en peuvent plus et les syndicats se mobilisent. La raison ? Des stocks trop importants d’herbe et de résine de cannabis dont l’odeur a envahi les locaux du commissariat du rez-de-chaussée au premier étage.

«Dans les locaux à scellés, ce sont des quantités industrielles, reconnaît un policier sous le sceau de l’anonymat. Imaginez, rien que pour la semaine dernière, la sûreté urbaine a saisi près de huit kilos, lors de deux affaires. Et ces problèmes durent depuis plusieurs mois». Un poids proche des 40 kilos est évoqué par le quotidien.

Les policiers incommodés se plaignent de nausées et de maux de tête. «Certains, inquiets ou pour s’amuser, se sont testés. La plupart sont positifs. C’est un scandale ! », s'insurge Fabrice Danel, du syndicat Unité SGP cité dans Nord Éclair. «Le comble, c’est que la lutte contre les trafics de drogue est un objectif prioritaire de la ZSP. Nous démantelons certains réseaux et voilà ce qui arrive. Cela ne nous amuse pas du tout», ajoute un vieux flic.

« La plupart sont positifs. C’est un scandale ! », s'insurge Fabrice Danel. »

Le scandale c'est qu'il il ne s'insurge pas que la plupart soient positifs au cannabis
sans que ce ne soit dû aux effluves de cannabis !

Un vieux flic qui pouvait boire de l'alcool au travail, un dépresseur psychoactif, mettre en garde à vue et tabasser à volonté tout en étant protégé par l'Omerta et avec la complicité d'autres flics rispou. Le bon vieux temps !

La police française dispose de larges pouvoirs pour contrôler les personnes, jeunes et âgées, circulant à pied, en voiture, à moto, en scooter et à vélo, dans les gares, les centres commerciaux, les parkings et dans la rue, et pour leur demander de justifier de leur identité - procédure de contrôle d’identité.

La police a, de manière permanente, le pouvoir de contrôler toute personne sur des sites de transports (gares ferroviaires, aéroports) sans aucune justification.

La police utilise des profils ethniques - hypothèses fondées sur l’apparence, y compris la race et l’origine ethnique, concernant les personnes les plus susceptible d’être des délinquants - pour déterminer qui contrôler.

Un simple contrôle se résume souvent à présenter sa carte d’identité, ou autre pièce d’identité, à la demande d’un policier, et il ne prendra pas plus de quelques minutes.

Pourtant, bon nombre des contrôles d’identité décrits dans le cadre de travaux de recherche ont consisté en des interrogatoires prolongés, des palpations intrusives, l’ordre de vider les poches et des fouilles de sacs.

Ces pratiques sont présentées comme des mesures de sécurité et ont été validées par les tribunaux; aucune base juridique écrite n’existe toutefois pour ce type de palpations et de fouilles corporelles.

Des enfants qui n’étaient pas âgés de plus de quatorze ans avaient dû mettre leurs mains contre un mur ou un véhicule aux fins de palpations.

Rappelons que:
Le port d’une carte d’identité n’est pas obligatoire pour les citoyens français, et le fait de ne pas être en mesure de la présenter sur demande n’est pas passible de sanction.

https://www.youtube.com/watch?v=RtF_SlSJbXQ

Plain text

  • Aucune balise HTML autorisée.
  • Les adresses de pages web et de courriels sont transformées en liens automatiquement.
  • Les lignes et les paragraphes vont à la ligne automatiquement.