Consommation quotidienne de cannabis : portrait qualitatif des 18 à 34 ans

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Des motivations variées et nombreuses, des stratégies de mitigation

Consommation quotidienne de cannabis : portrait qualitatif des 18 à 34 ans
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Cette recherche porte sur les pratiques de consommation de cannabis, soit l’usage et l’achat chez les personnes âgées de 18 à 34 ans résidant dans la région de la Capitale-Nationale. Elle explore également les motivations sous-tendant la consommation chez celles et ceux qui en font un usage quotidien.

Cette recherche s’inscrit dans un contexte où des enquêtes démontrent que les jeunes adultes québécois sont les plus nombreux à consommer du cannabis et que, parmi eux, plus d’un sur dix le fait de façon quotidienne. Les personnes qui consomment quotidiennement sont le plus à risque de subir des conséquences négatives de la consommation de cannabis, particulièrement lorsque la consommation a débuté à un jeune âge. Néanmoins, le phénomène de la consommation quotidienne est peu documenté. Cette étude permet d’apporter un éclairage inédit sur certains éléments entourant la consommation quotidienne dans un contexte québécois post-légalisation.

Des motivations variées et nombreuses, des stratégies de mitigation

Les motivations principales reliées à la consommation quotidienne sont nombreuses, et une même personne en évoque souvent plusieurs. Ces motivations incluent la gestion de la santé mentale et physique, par exemple pour l’anxiété et le stress ou encore pour les douleurs, la régulation du sommeil, etc. La concentration, la méditation, le rehaussement des plaisirs de la vie sont évoqués jusqu’à la stimulation sexuelle. La dépendance, bien qu’apparaissant avec le temps, est également nommée comme une raison en soi pour consommer quotidiennement.
Diverses stratégies sont adoptées afin d’intégrer la consommation dans la vie de tous les jours sans que celle-ci nuise à l’accomplissement des tâches quotidiennes. Les personnes participant à l’étude indiquent exercer une certaine forme de contrôle sur leur consommation.

Impact et perceptions par rapport à la consommation et à l’arrêt

De manière générale, la consommation quotidienne est perçue positivement et joue un rôle particulier et bien défini dans la vie d’une majorité des personnes participantes. En dépit de cette vision positive, elles mentionnent être conscientes des effets négatifs qu’une consommation quotidienne de cannabis peut engendrer et ont également soulevé des effets négatifs sur leur santé physique ainsi que sur d’autres aspects de la vie.

L’avantage principal évoqué pour éventuellement arrêter de consommer quotidiennement renvoie aux gains économiques associés à la cessation cannabique. Le principal désavantage d’un arrêt de la consommation pour les personnes qui consomment du cannabis pour traiter des symptômes est la crainte de devoir reprendre les médicaments d’ordonnance qui leur causaient divers problèmes. Ainsi, certaines personnes perçoivent le cannabis comme une alternative, moins nocive, aux médicaments prescrits pour gérer des problèmes de santé physique et mentale.
Approvisionnement et impact de l’environnement sur la consommation

La grande majorité de personnes ayant pris part à cette étude rapporte s’approvisionner à la Société québécoise du cannabis (SQDC). À ce propos, le principal avantage évoqué est la connaissance du contenu exact du cannabis consommé. Le principal désavantage soulevé est le prix des produits.

Le principal frein à la consommation présent dans l’environnement physique concerne l’interdiction de consommer le cannabis dans son lieu de résidence — notamment, les logements loués. Ainsi, un grand nombre de personnes consomment à l’extérieur, et ce, en dépit du fait qu’il est également interdit de consommer dans la plupart des endroits à l’extérieur.

En ce qui concerne les éléments facilitant la consommation de cannabis dans l’environnement physique, le fait de ne plus résider avec ses parents ainsi que le fait de posséder et de résider dans une propriété privée agissent à titre de facilitateurs importants à la consommation quotidienne de cannabis.

https://www.inspq.qc.ca/nouvelles/le-centre-de-toxicologie-du-quebec-pro...

Commentaires

Et les centaines de millions de consommateurs de médical

Et les centaines de millions de consommateurs de médical de moins de 18 à 34 ans.
Exclus des recherches sur les humains ?

On prescrit du cannabis médical prouvé efficace aux enfants avec épilepsie résistante aux médoc$
parce que les bienfaits du soulagement dépassent les méfaits du cannabis et de l'épilepsie résistante
ainsi que des effets indésirables des médoc$ dangereux et mortels.

Centaines de millions de consommateurs de médical de moins de 18 à 34 ans.
Qui consomment des fleurs et concentrés légaux depuis 23 ans
chaque jour et plusieurs fois par jour en Californie au Colorado et au Canada ?
Au Canada la moyenne des prescriptions pour le cannabis fleurs et concentrés est de 2 grammes par jour.

Thérapeutique ou récréatif où ils sont légaux ce sont les mêmes produits, non mortels,
à différents taux de THC et CBD des mêmes producteurs et consommés pour les mêmes effets.

Le plaisir; la stimulation; la détente; le sommeil;
soulager les souffrances physiques/mentales.
Sans prescription$ !

Quels sont les méfaits de la consommation journalière d'alcool cancérigène mortel
à dépendance Très Forte comme l'héroïne sur la santé publique, physique, mentale et économique ?
Méfaits des 2-3 consommations par jour selon le sexe d'Éduc'alcool* ?

SANTÉ
Consommation d’alcool « Il n’y a pas de seuil de consommation qui soit sécuritaire »

Le risque de développer plusieurs cancers, comme celui du sein ou du côlon, augmente
lorsque l’on boit de 3 à 6 verres « par semaine » et le risque d’avoir une maladie du cœur
ou un accident vasculaire cérébral s’ajoute lorsque l’on boit 7 verres ou plus de façon hebdomadaire.

Économique
Lorsqu’il est question de normalité, on parle d’une caractéristique
ou d’une pratique largement partagée
et acceptée dans une société.

Au Québec, en 2022, le fait de consommer de l’alcool est la norme, et ce,
malgré les effets sur la santé de cette substance et sa contribution à l’exacerbation
de certaines problématiques sociales.

En additionnant les coûts sociaux, les soins et l’invalidité découlant de la consommation d’alcool,
on estime à près de 3 milliards de dollars par an l’impact économique de ses méfaits au Québec.

. De plus, bien qu’il soit interdit de se procurer de l’alcool pour les moins de 18 ans, les mineurs n’échappent
pas non plus à cette « normalité » de consommation. Plus de la moitié des élèves du secondaire affirment
avoir bu de l’alcool dans la dernière année, et plus d’un jeune sur 10 (12 %)
« a été initié à l’alcool avant l’âge de 12 ans ». Ce qui est légal !

Bien qu’il soit interdit de se procurer/acheter de l’alcool pour les moins de 18 ans, les mineurs.
La consommation, irresponsable le laisser faire, d'alcool par les 6-12 ans et moins
dont le cerveau ne sera complété qu'à 23-25 ans, est légale !

* Le CCDUS propose donc une petite révolution dans la façon d’aborder la consommation d’alcool.

Fini la recommandation de 2 verres standards par jour jusqu’à concurrence de 10 par semaine pour les femmes
et de 3 verres standards par jour pour les hommes jusqu’à 15 par semaine pour les hommes.

Il propose plutôt un « continuum de risque » en fonction de la quantité d’alcool consommée « par semaine »
pour que les gens puissent faire des choix éclairés.

Risque faible : 1 ou 2 verres standards « par semaine »
Risque modéré : de 3 à 6 verres standards par semaine
Risque de plus en plus élevé : 7 verres standards ou plus

Selon ces nouveaux repères, peu de risques sont associés à la consommation de 1 ou 2 verres par semaine,
sauf durant la grossesse, où il vaut mieux s’abstenir.

Le risque de développer plusieurs cancers, comme celui du sein ou du côlon, augmente lorsque l’on boit de 3 à 6 verres par semaine et le risque d’avoir une maladie du cœur ou un accident vasculaire cérébral
s’ajoute lorsque l’on boit 7 verres ou plus de façon hebdomadaire.

L’alcool est également en cause dans les maladies du foie, qui sont en hausse au pays,
et dans des épisodes de violence. Envers soi et les autres.

L'alcool est un facteur causal majeur des violences envers les femmes !

Pour l'alcool les méfaits sont dus à la consommation même sans excès !;O)

L'humain est le seul animal qui va boire sans soif.

Aujourd’hui, les experts médicaux se réfèrent à la « dépendance »
généralement liée à l’abus constant de drogues d’alcool d’une personne.

À l’inverse, les comportements chroniquement addictifs comme les rapports sexuels compulsifs,
le jeu constant et même l’utilisation ininterrompue d’Internet peuvent être considérés comme une « dépendance ».

La dépendance sans substances !

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